Quésaco ?
Une aire terrestre éducative est une zone terrestre de petite taille (parc urbain, friche, zone humide, forêt, rivière, etc…) qui devient le support d’un projet pédagogique de connaissance et de préservation de l’environnement pour les élèves de la classe de 6èmeE ainsi que les éco-délégués du collège Robert le Frison, leur enseignants Mme Marthouret, M. Hallosserie et leur référente Catalina Patoor, animatrice au centre d’éducation nature du Houtland (un acteur de la sphère de l’éducation à l’environnement).
Cette démarche écocitoyenne est basée sur la gestion participative d’une zone délimitée par une classe. La mairie de Cassel a dédié au collège deux zones délimitées dans le jardin public de la ville afin que les élèves puissent profiter au mieux de ce projet.
En se réunissant sous la forme d’un « conseil des enfants », les élèves réfléchissent et prennent toutes les décisions concernant leur aire terrestre éducative.
C’est l’occasion pour eux de découvrir leur territoire et ses acteurs dans le cadre d’un projet d’éducation à l’environnement durant lequel ils développent les compétences du programme scolaire.
Le concept s’inspire des aires marines éducatives (AME), nées en 2012, en Polynésie Française, lorsque les élèves de l’école de Vaitahu ont souhaité s’occuper d’une zone littorale en face de leur école. La démarche a depuis été structurée en label par les partenaires initiateurs.
Encouragé par l’intérêt grandissant pour ce projet pédagogique, l’Office français de la biodiversité a adapté le dispositif aux milieux terrestres et a lancé un programme national pilote au cours de l’année scolaire 2018-2019. Le réseau des aires terrestres éducatives compte 367 écoles engagées en 2021.
Nos premières réalisations
Ce lundi 9 octobre, les élèves de 6ème E ainsi que les éco-délégués ont découvert les deux zones dédiées à leur projet afin de pouvoir se les approprier une première fois et faire émerger les premières propositions d’idées. Ils ont pu, lors de cette session, inventorier les insectes, les oiseaux, les principaux animaux visibles et enfin les principales espèces végétales présents sur les sites. Ils ont pu alors réaliser un état des lieux sous la forme de croquis des zones répertoriant ainsi tout ce qu’ils avaient pu observer.
Article rédigé par Mme MARTHOURET